Un très beau cadeau- plaisir pour les fêtes de noël !
Nous vous proposons un prix cadeau sur le mobilier contemporain exposé à la boutique à Grenoble ( le loft d’Osiris 1, quai Créqui) en vous accordant une remise de 15% à 30 % (à partir de 760 €) jusqu’à noël. Tous ces sièges de designers sont de petites dimensions. Ils ne sont pas encombrant et plaisent à toutes les générations.
Vous avez le choix entre plusieurs modèles en cuir (relax, fauteuil ou canapé) et des sièges recouverts d’un tissu lavable.
Voici 2 exemples.
LA SOIE
Le ver à soie est utilisé depuis plusieurs milliers d’années pour la fabrication du fil de soie.
Tout d’abord découvert par les chinois qui gardèrent jalousement le secret de la production pendant plusieurs milliers d’années. L’europe l’utilisa beaucoup au XVIIIe où la soie fut à la mode pour l’ameublement et l’habillement. Aujourd’hui le ver à soie est élevé principalement en Asie. Le fil de soie est utilisé en france pour la haute couture, la lingerie, les écharpes et cravates, les rubans, il est encore présent dans la fabrication des tissus d’ameublement. Quelques grandes manufactures françaises tissent encore sur des anciens métiers à bras de très belles étoffes à partir de leurs documents historiques ou sur des métiers mécaniques pour des dessins plus contemporains. (voir « Mes conseils déco / tissu historiques »)
Cette matière première se compose de fils bien différents qui donneront à la soie des aspects et des propriétés variés. La soie grège par exemple est un assemblage des brins de 7 à 8 cocons, c’est un fil mat non débarrassé du grès. L’organsin, lui, est un fil destiné à la chaîne, très résistant, les fils sont ici continus. Le doupion (shantung) quant à lui, est un fil irrégulier, résultat du concubinage de 2 vers à soie dans un même cocon utilisé pour la fabrication de certains taffetas, damas… L’ondé est un assemblage de 2 fils de grosseur différente qui donne un aspect de bouclette car le débit du fil le plus fin est ralenti par rapport à l’autre.
L’estampille des sièges au XVIIIe siècle
L’atelier Osiris peut vous aider à estimer la valeur d’un siège
et à reconnaître les marques apposées sur les sièges par les ébénistes.
» Concrétisation de l’appartenance à la corporation, l’obligation d’estampiller les ouvrages apparaît aux alentours de 1730, instituée, avec les dérogations d’usage, en 1743, légalisée en 1751 par édit royal. Marque, signature de l’artisan, l’estampille, poinçon de métal gravé en relief, est frappée dans le bois des sièges et des meubles à des emplacements discrets: sous l’emplacement d’un marbre, sur le bord d’un tiroir, sur une traverse, sur le bâti, etc. Elle indique le nom de l’artisan, souvent accompagné des initiales de son ou des ses prénoms pour le distinguer, car il existe de véritables dynasties de menuisiers-ébénistes qui exercent sur plusieurs années. Elle est souvent accompagnée des trois lettres JME, marque de contrôle de la jurande (bureau de plusieurs jurés nommés par la corporation) des menuisiers ébénistes, d’où les lettres JME, marque qui donne lieu au versement d’une taxe, à laquelle bien des menuisiers et ébénistes tentent d’échapper. Un meuble peut comporter plusieurs estampilles; celle du menuisier, mai aussi celle du sculpteur, du marqueteur, du bronzier, etc, voire celle du marchand –mercier qui passe commande à divers ateliers. L’usage de l’estampille survit à l’abolition des corporations et reste en vigueur au XIXe siècle. Il faut éviter de confondre la ou les estampilles avec les marques de châteaux, de collections, d’inventaire ou de garde-meubles. De même que certains amateurs attachent plus d’importance à la signature d’un tableau qu’a ses qualités esthétiques, des collectionneurs de meubles préfèrent acquérir des meubles estampillés. Ainsi à qualité égale, un meuble marqué cote plus qu’une pièce anonyme. L’observation de ce phénomène a conduit quelques truqueurs à estampiller certaines pièces, à l’origine vierge de toute marque. Aussi convient ‘il de ne pas attacher trop d’importance à la présence d’une estampille sur un meuble qui ne présente pas un très gros pedigree. Mieux vaut considérer ses qualités intrinsèques. » Guide du meuble ancien – 6è édition 1990.
Quelques estampilles et marques de sièges restaurés dans l’atelier.
L’encyclopédie de Diderot est une ressource utilisée par l’atelier Osiris pour réaliser certains travaux de restauration
« Pour des travaux de restaurations de sièges du XVIIIe siècle classés MH « monument historique » l’atelier peut reproduire les gestes et utiliser les techniques décrites dans l’encyclopédie de Diderot et D’Alembert.
OSIRIS, un Dieu Egyptien, un atelier d’artisan
Le nom de l’atelier s’inspire de plusieurs éléments qui fondent l’origine d’Osiris. Tout d’abord , l’activité principale de l’atelier qui prend en charge la restauration des sièges trouve un lien évident avec Osiris, Osiris, dieu de la résurrection. Une nouvelle vie est donnée aux sièges qui sortent de l’atelier… Le nom de l’atelier est aussi un joli clin d’oeil au nom de famille de Frédéric Durmort (Osiris, dieu des morts) et ses origines paysannes (Osiris, dieu du développement du végétal). Enfin quand le lieu d’implantation de l’atelier fut trouvé sur un terrain fleuri d’iris, « aux iris » il fut évident que l’atelier s’appellerait OSIRIS