Archive for novembre, 2020

Le salon de la chambre du roi au château de sassenage

Articles - Ecrit par Frédéric Durmort on .

Le château de sassenage : un univers exceptionnel pour les amateurs d’objets du XVIIIe siècle, dans leur état d’origine !


Une campagne de restauration de 13 sièges d’époque Louis XV en bois doré, s’est déroulée ces dernières années au château de sassenage. Cet ensemble classé depuis 1998 au titre des « monuments historiques » est estampillé par deux maîtres ébénistes, Etienne St-Georges et Jean-Jacques Pothier.

Quatre artisans d’art ont travaillé dans leur atelier sur une période de 6 ans ; une restauratrice de textile, un ébéniste, un doreur et un tapissier pour conserver et restaurer les 3 bergères et les 10 fauteuils à la reine. Ces travaux ont été financés par la Région, le Département et la Fondation de France. L’atelier Osiris a été chargé de rechercher l’étoffe, un damas de soie avec un décor par la trame, de restaurer les garnitures en crin de cheval et de poser l’étoffe à l’identique sur ces sièges qui n’avaient jamais été restaurés depuis le milieu du XVIIIe siècle. Un exemple rare en France qui montre le travail d’excellence des artisans d’art. Un travail remarquable à admirer in situ dès que vous le pourrez !

Sieges d’époque XVIIIème

Non classé - Ecrit par Frédéric Durmort on .

Paire de fauteuils à la reine, Louis XV, restaurés il y a quelques années par l’atelier, recouverts d’un damas en lin et viscose de chez Lelièvre. Ces 2 fauteuils sont estampillés Boucault maitre  en 1728. Cet ébéniste fabriquera des sièges de grandes élégances pendant une cinquantaine d’année.  De 1738 à 1760, il fit partie de la jurande de sa communauté.

Un gourgouran au chateau de Vizille

Non classé - Ecrit par Frédéric Durmort on .

Le gourgouran est un tissu utilisé en tenture murale ou sur des sièges. Il marque très nettement l’époque Empire du début du XIX ème siècle. Ces origines remonteraient au XVIIIe siècle lors des importations de la soie des Indes. Ce siège en acajou blond à décors de palmettes et accotoirs sculptés de lotus, provenant du mobilier national, vient d’enrichir récemment les collections du musée de la révolution Française. Il a été restauré par l’atelier dans un strict respect des règles de l’art. Le dossier a châssis est garni « à pelote » en crin animal et l’assise est constituée d’un matelas en crin animal piqué, sur un sommier de sangles en chanvre. Le tissu a été posé tendu sur le dossier et avec une housse confectionnée sur mesure et passepoilée pour le matelas et les coussins.Ce tissu très élégant est en soie et coton avec une bande satin et une bande « gros de tour » de chez Tassinari.